2007 01 mai
jujitsu

jujitsu

Au Japon le Ju-Jitsu, synthèse des différentes méthodes orientales de combat à mains nues, connaissait sa fin au siècle dernier, avec la venue des armes à feu.

Pourtant un jeune intellectuel, le maître Jigoro KANO, s’intéressait à ces techniques exceptionnelles pratiquées par les Samouraï.

Il étudia longuement dans les dernières écoles qui subsistaient et créa le Judo qui se voulait être, non seulement une méthode de self-défense, mais aussi une éducation physique et mentale.

Ces principes et son système d’entraînement firent merveille. Ses élèves rencontrèrent et battirent toutes les écoles existantes. La police choisit cette nouvelle méthode de Ju-Jitsu; KANO avait sauvé de l’oubli total le Ju-Jitsu de ses ancêtres.

Judo était indissociable de Ju-Jitsu et, en 1936, le maître KAWAISHI commença à enseigner en France le Judo-JuJitsu.

Le Judo avait déjà subi des transformations, mais restait profondément attaché à la self-défense.

Parallèlement au Randori, où l’on employait les projections, les clefs, les étranglements, était enseignée la science des Atemi (Atemi-Waza), attaque des centres vitaux avec les pieds, les mains, les genoux, les coudes, la tête. Mais le succès extraordinaire du Judo sportif étouffa, à partir des années 50, la pratique de la self-défense, et surtout l’AtemiWaza, repris plus tard par le Karaté. Il était donc nécessaire, pour rester fidèle à la pensée du Maître Jigoro KANO et pour’ que le Judo reste ce qu’il désirait qu’il soit, de revenir aux sources, en tenant compte des différentes évolutions de notre époque, pour rendre au Ju-Jitsu originel, la part importante qu’il doit représenter.

La F.F.J.D.A. créa donc à cet effet, il y a quelques années, une commission d’experts sous la responsabilité de Bernard PARISET, qui devait après enquête et recherches documentaires très importantes, mettre au point une nouvelle méthode de self-défense. Il fut décidé que l’Atemi-Waza reprendrait sa place, comme le désirait KANO, en repartant de sa propre classification.

Avant de créer le judo, en 1882, le maître Jigoro Kano a longuement étudié dans les quelques écoles qui subsistaient au Japon, avec les derniers samouraï qui le pratiquaient encore, le ju-jitsu, cette méthode de combat qu’utilisaient les farouches guerriers nippons au cours de leurs batailles meurtrières, lesquelles se terminaient le plus souvent par la victoire ou la mort.

Basé sur le principe de la souplesse physique et mentale le judo se voulait une méthode complète, à la fois de culture humaine et de défense personnelle.

Débordant du Japon. il connaît, en tant que sport, un développement prodigieux qui le classe aujourd’hui parmi les premiers sur le plan mondial.

Il occupe en France la troisième place et sa progression ne se ralentit pas.

Pratiqué comme discipline sportive. le judo fait essentiellement appel à deux formes de techniques, le nage-waza, techniques des projections, et le katame-waza, techniques des contrôles, des étranglements et des clés de bras, selon des applications rigoureusement codifiées.

Mais le judo originel comportait aussi un troisième aspect. l’atémi-waza, techniques des coups portés sur les points vitaux, dont on retrouve d’ailleurs les principes de base dans le kime-nokata, qui est la synthèse la plus complète que Jigoro Kano ait réalisée de l’ancien ju-jitsu.

Écarté du judo sportif pour des raisons évidentes de sécurité, l’atémi-waza n’en demeure pas moins indissociable du nagewaza et du katame-waza pour former une méthode vraiment complète de défense telle que l’avait conçue son créateur.
c’est pourquoi le judo, s’il intéresse, envisagé sous l’angle de la compétition, des athlètes jeunes et en excellente condition physique. concerne aussi tous ceux, quels que soient leur à ge et leur sexe, qui cherchent à acquérir la connaissance d’une méthode de défense pratique et efficace, parfaitement dosable en fonction de leurs aptitudes et de leurs possibilités d’entrainement.

C’est pour cette raison que lorsque Mikinosuke Kawaishi introduisit le judo en France en 1935, il le fit connaître d’abord sous le nom de ju-jitsu et qu’il enseigna systématiquement à ses élèves, la self-défense, aujourd’hui quelque peu oubliée.

Oubliée parce que la popularité du judo est devenue telle, en particulier auprès des jeunes, que c’est avant tout sous son aspect sportif qu’on le considère et qu’on en parle.

Mais pour tous ceux ou celles qui ne veulent ou ne peuvent pratiquer ce judo de compétition et de championnats, il reste l’atémi-ju-jitsu.

L’atémi-ju-jitsu, ainsi appelé pour le différencier du judo sportif, est en fait le judo originel, puisqu’à la science des projections, il ajoute celle des coups portés sur les points vitaux qui sont la base du karaté.

L’atémi-ju-jitsu est en fait le judo originel

L’aspect pédagogique de cette méthode reste entier, puisqu’aussi bien tous ses pratiquants étudient l’ensemble des techniques du judo sportif, la différence avec celui-ci intervenant au niveau de l’entraînement à la compétition, en particulier du randori, lequel vise, en plus de la précision technique et de la vitesse, à acquérir la condition physique indispensable.

Dans le cadre du judo pour tous, la F.F.J.D.A. pour permettre à chacun de faire un choix, a réalisé une progression officielle de judo-défense. C’est l’atémi-ju-jitsu.

Ainsi le judo reste-t-il ce que Jigoro Kano voulait qu’il soit : une méthode universelle d’épanouissement de l’individu et, au-delà du sport, un moyen efficace de défense sans que se pose en problème, pour le pratiquant, son poids, sa taille, sa force, son âge ou son sexe.


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